Parallèlement aux données grammaticales recueillies dans le cadre de l'entreprise atlantographique, E. Beyer a lancé en 1953, dans les trois départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle,
une enquête grammaticale par correspondance. Celle-ci a été adressée à des instituteurs qui ont eu pour tâche de remplir le questionnaire, en utilisant au mieux le système de transcription phonétique
proposé par E. Beyer. Les données ainsi recueillies portent sur 95 localités du le Haut-Rhin, 210 du Bas-Rhin et 283 communes mosellanes. Ce corpus a été exploité dans La flexion du groupe nominal
alsacien (Beyer, 1963).
Le questionnaire porte sur sept aspects grammaticaux, à savoir 1. le genre du substantif, 2. le pluriel du substantif, 3. les morphèmes de diminutifs, 4. la flexion de l'article, 5. la flexion du substantif,
6. la flexion de l'épithète, 7. les mots grammaticaux (les possessifs, les interrogatifs, les numéraux, les indéfinis, les pronoms personnels, les pronoms relatifs (anaphoriques).
Bas-Rhin : |
Keskastel (canton de Sarre-Union, Alsace Bossue), |
Haut-Rhin : |
Logelheim (canton de Neuf-Brisach), |
Moselle : |
Saint-Louis-les-Bitche (canton de Bitche) |
FOURQUET Jean / BEYER Ernest (1953) : Questionnaire de l'enquête indirecte sur des faits d'ordre grammatical, 6 pages et notice préliminaire ronéotypées, Strasbourg : Institut des Hautes Etudes Alsaciennes, Strasbourg.